Alexandru Cocu revient sur la scène du Gala CCIFER en tant que présentateur
Interview avec Alexandru Cocu, journaliste et homme de télévision, passionné de sports mécaniques et de culture française
Tu as été maître de cérémonie sur la scène du Gala CCIFER à deux reprises jusqu’à présent. Que représente pour toi le fait d’être à nouveau l’hôte de cet événement, et comment perçois-tu l’évolution de l’atmosphère au fil des années ?
Le Gala de la CCIFER représente la vitrine d’un travail de plusieurs mois, mené par une équipe professionnelle dont la mission est de valoriser le lien franco-roumain. Pour moi, en tant que petite pièce de ce puzzle, c’est à la fois un honneur et une responsabilité de représenter et de présenter le travail d’un collectif aussi engagé.
Un honneur – car cette démarche exige l’excellence, portée à la fois par la qualité du travail fourni par l’équipe de la CCIFER et par les projets menés tout au long de l’année, mais aussi par l’envergure des invités : membres de la communauté d’affaires franco-roumaine, diplomates, partenaires de la CCIFER dans des domaines variés tels que l’éducation, l’environnement, la culture ou la société.
On comprend alors aisément en quoi consiste la responsabilité d’une telle mission : celle de mettre en lumière le travail d’une équipe entière, la qualité des projets menés sous l’égide de la CCIFER, et la réussite d’une soirée exceptionnelle. C’est – si je peux me permettre une analogie avec le monde du sport que je fréquente professionnellement – le rôle d’un joueur-clé sur le terrain, ou d’un pilote moto sur un circuit. Un rôle assurément très visible, mais qui doit concrétiser le travail de dizaines de personnes en coulisses.
D’ailleurs, d’une édition à l’autre, où j’ai eu le privilège de monter sur la scène du gala de la CCIFER, l’ambiance a évolué en conséquence. La convivialité et l’intérêt croissant pour les projets toujours plus variés de la CCIFER sont devenus les caractéristiques évidentes d’un gala à part. Un événement qui se distingue par l’absence de rigidité et de formalisme propres aux événements clichés.
La thématique de 2025 apporte à Bucarest le charme de la Côte d’Azur. À ton avis, comment cette inspiration influence-t-elle la dynamique de l’événement et les connexions entre les participants ?
Au-delà d’un malheureux cliché touristique, la Riviera française a été – dès le XIXe siècle – le théâtre d’une effervescence culturelle où l’art et le style de vie méditerranéen ont donné naissance à un mélange cosmopolite, générateur de prospérité et de bien-être. De Picasso aux films des gendarmes de Louis de Funès, des maillots de bain de Coco Chanel dans l’entre-deux-guerres au Grand Prix de Formule 1 de Monaco – cette image de carte postale, faite d’art, d’innovation, de tolérance et de savoir-vivre, s’est construite au fil du temps.
Vue sous cet angle, la Riviera revêt des significations si diverses qu’elle constitue la source d’inspiration idéale pour le Gala CCIFER de cette année. C’est une palette de valeurs que j’espère retrouver dans les connexions entre les participants : celle de la diversité, de la tolérance, de l’ouverture à la nouveauté, aux projets innovants, à l’art et à l’éducation, dans un quotidien en perpétuelle transformation.
Ce sont des valeurs profondément humaines, dans un monde si fortement marqué par l’empreinte technologique.
Quelles sont tes attentes pour cette édition, et qu’est-ce qui, selon toi, rendra cette soirée véritablement mémorable ?
Justement parce que la French Riviera est le thème de cette édition du Gala CCIFER, mes attentes sont étroitement liées aux valeurs évoquées précédemment. La Riviera est avant tout un espace culturel, un lieu qui a accueilli – avec générosité – des personnes issues d’horizons et de cultures variées, porteuses d’idées différentes et de contributions uniques. Toutes ont été séduites par le charme de cette terre singulière, par la douceur et la tranquillité de ses lieux, par le respect de l’unicité de l’autre.
C’est pourquoi ce coin de Méditerranée a toujours été bien plus qu’un simple aimant culturel. Il a été un pont entre les personnes et les générations.
Je suis enclin à croire que cela constitue déjà une excellente prémisse et une promesse de réussite pour l’édition de cette année du Gala CCIFER.