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#flashinfo, 6 mai. Le marché immobilier

Il est déjà bien évident que la pandémie générée par le COVID-19 changera la manière dont on comprend tout secteur économique et social. En matière d’adaptabilité quant au secteur de la vente au détail, les mesures envisagées comptent deux approches : le changement des pratiques de travail et l’adaptabilité aux nouveaux types de travail.

LA VENTE AU DÉTAIL

            À moyen et long terme, un consensus concernant les effets de la pandémie est atteint. Les secteurs les plus impactés négativement sont la santé, les immeubles de bureaux et la vente au détail. En outre, les raisons principales identifiées par les entreprises interrogées sont les mêmes : la réduction des revenues, les planifications annulées ou retardées, discontinuités quant aux distributeurs ou aux questions logistiques, etc.

            Le télétravail a été l’une des principales actions menées par le gouvernement pendant l’état d’urgence. Néanmoins, une majorité de 67% des acteurs de la vente au détail pense que le retour au bureau serait possible au plus tôt pendant l’été. Une enquête (disponible ici) montre que l’ouverture d’esprit vers le télétravail se conjugue autour d’une panoplie de prises de position – 11% trouvent que ce n’est pas une option applicable, 61% estiment que le télétravail pendant 1-2 jours/semaine pourrait être une solution viable et seulement 8% aimeraient le télétravail pendant 3-4 jours/semaine.

Pendant le confinement, 62% des représentants interrogés du secteur de la vente au détail ont suspendu ou retardé tout paiement de loyer et de services, 52% ont déjà demandé une réduction du prix du logement et 45% d’entre eux prennent en compte des réductions salariales. En fait, la majorité (88%) a opté pour la mise en œuvre du chômage technique et a retardé le paiement des impôts et des loyers (62%). En ce qui concerne les attentes, 70% estiment qu’une conséquence de la pandémie serait la réduction de frais des loyers.

            Des estimations post-crise sont déjà envisagées: la priorisation du e-commerce (67%), la fermeture des magasins (36%) ou même des campagnes agressives de marketing (19%). Néanmoins, un pourcentage significatif (66%) est d’accord avec le paiement des loyers dans les espaces commerciaux, de sorte qu’à la sortie du confinement, le côté logistique soit assuré. Le secteur de la vente au détail s’ajoute aux domaines où « le retour à la normalité » serait estimé au cours de l’année 2021.

            Quant aux ventes en ligne, 60% des acteurs de la vente au détail ont enregistré une croissance par rapport à l’année précédente. De plus, le reste, 40%, prend en compte la nécessité de la digitalisation et d’une forte présence en ligne. Pour plus d’informations, consultez cette enquête.

 

LES PROPRIÉTAIRES D'IMMOBILIER PENDANT LA PANDÉMIE

            Même si la pandémie de coronavirus continue d’infliger à la fois la santé publique et la stabilité économique, on essaie de comprendre et anticiper les dynamiques de chaque secteur.

Quant au domaine de l’immobilier, après un mois de confinement, 54% des propriétaires ont déjà senti l’impact négatif de la pandémie, mais ils anticipent aussi que cette crise est similaire à celle de 2009. C’est pourquoi, il y a déjà des estimations concernant la période 2020 - 2021. 

De plus, 44% de propriétaires pensent que les affaires « retourneront à normale » en 2021 et un pourcentage de 45% estime que le marché n’enregistrera pas des changements significatifs concernant les paiements de loyers. Vous pouvez consulter l’enquête menée par Colliers International, ici.

 

EFFETS DE LA PANDÉMIE ET « LA NOUVELLE NORMALITÉ »

La construction de « la nouvelle normalité » deviendra récurrente  dans la période qui suit, ce qui fait de sorte que des nouvelles pratiques soient mises en œuvre.

Selon un Rapport Avison Young 2020 Global Forecast une série de changements fondamentaux sont déjà observables. Plusieurs entreprises ont implémenté le télétravail et la digitalisation est perçue comme une solution viable dans le processus d’assurer la continuité des affaires. De plus, au niveau corporatif, la santé des employés et la flexibilisation des conditions de travail sont devenues prioritaires. Le besoin impératif de distance sociale se reflète aussi dans la transfiguration de pratiques, jadis « normales », comme le paiement en ligne ou sans contact, nettement encouragé, ainsi que le processus de self scan des produits au supermarché.

Néanmoins, le succès du retail à travers l’e-commerce ne doit pas être exagéré, car beaucoup d’entreprises ont des difficultés à honorer les demandes. Une autre fragilisation quant aux effets de la crise est la situation des chaînes de distribution, fortement impacté par les restrictions de circulation, ce qui met en danger la continuité des affaires de la vente au détail.

La digitalisation et le développement de IoT (Internet of Things), pour la création de bâtiments et de villes intelligentes ne sont pas forcément un effet de la pandémie, mais un processus beaucoup accéléré. En fait, la crise a généré aussi une série d’effets « positifs », comme la capacité des entrepreneurs d’envisager des solutions pour la continuation et la stabilité des affaires à long terme, les aspects concernant la santé et la sécurité au travail se sont améliorés, et la réduction de l’empreinte carbone est déterminée par le développement digital et la tendance d’utiliser les vidéoconférences, ceux-ci réduisant les voyages d’affaires. 

Pour beaucoup de gens, la possibilité de sortir de la maison et de « retourner au travail » sera saisie dès que possible, mais avec des préoccupations pas négligeables sur le risque d’infection. D’où, probablement, il y aura un désir général d’éviter les transports publics bondés. Dans certains cas, il peut être possible d’éviter les déplacements « traditionnels » vers « la ville » – par exemple en travaillant depuis des bureaux suburbains ou des succursales en dehors des centres-villes, ou en passant par les fournisseurs de bureaux flexibles locaux qui peuvent offrir des environnements de travail loin de chez soi et ne nécessitant pas les déplacements « en ville ».

Les jours ouvrables peuvent également être prolongés ou modifiés afin de permettre aux navetteurs d’éviter les périodes traditionnellement denses. Le travail par quarts, variant les jours et les heures où les personnes sont physiquement au travail, pourrait devenir beaucoup plus courant parmi les entreprises du secteur. Une fois « retournés au travail », les employés trouveront qu’un certain nombre de collègues va travailler encore à distance, les conférences téléphoniques ou vidéo restant une caractéristique de l’emploi, post-pandémie.

Quelques améliorations au niveau du secteur de la vente au détail ne sont pas nécessairement déterminés par la crise de COVID, mais plutôt accélérées. Plus d’informations sont disponibles ici.

CONCLUSIONS

L’impact de cette crise changera les dynamiques quant à la vente au détail. Néanmoins, l’idée selon laquelle une « nouvelle normalité », radicalement différente de celle qu’on vit aujourd’hui, semble un peu hasardeuse. 

Les restrictions sur nos déplacements et nos activités vont probablement être levées progressivement, jusqu’à la découverte d’un vaccin. La première étape du « retour à la normale » impliquera le maintien de mesures barrières conçues pour empêcher une résurgence pandémique.

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