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#flashinfo, 24 juillet. Le Plan de relance de l’UE. Une ressource et une responsabilité pour la Roumanie
Selon l’accord conclu cette semaine à Bruxelles, la Roumanie bénéficiera d’environ 80 milliards d’euro dont 1.824 milliards du Plan de relance Next Genreation EU et des Fonds du Nouvel Cadre Financier Multi annuel 2021-2027.
Structurée sous la forme des subventions et des crédits, cette allocation sera conditionnée de deux critères importants : le respect des principes de l’Etat de droit et les recommandations du Semestre Européen.
La dimension d’un tel budget impose également l’appel à des nouvelles ressources financières. Ainsi, en dehors des prêts sur les marches financières, la Commission Européenne travaillera aussi sur l’introduction des nouvelles taxes comme la taxe sur le plastique, sur les imports qui produisent des émissions de charbon et bien une taxe digitale.
Pour la Roumanie, le montent obtenu c’est un record, étant divisé entre 63.2 milliards d’euro des subventions et environ 16.7 milliards d’euro des prêts. Même s’il y a eu des réductions du budget, le fait que les allocations pour la Politique de Cohésion et la Politique Agricole Commune s’est sont maintenues, c’est un succès.
De plus, il faut mentionner aussi les compromis au détriment des certaines programmes européennes importantes comme celui pour la protection de l’environnement, l’innovation ou l’économie digitale, qui ont été mises en place afin d’atteindre un accord à ce niveau, mais qui affaiblissent la place de l’accord au sein du Parlement européen.
Le véritable défi pour la Roumanie commence maintenant, car elle sera obligée de transmettre à Bruxelles jusqu’en automne les projets de financement pour qu’ils puisent être validés jusqu’en avril 2021. Selon les déclarations du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, les secteurs prioritaires devaient être l’infrastructure de santé, l’éducation mais aussi la modernisation des grands systèmes publics.
Un dernier aspect fondamental pour l’Etat roumain, qui mettra de la pression dans les mois qui suivent, sera le besoin de la débureaucratisations et la simplification des procédures concernant l’accès à des fonds européens, car le niveau d’absorbations est déjà assez réduit.
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