Le Groupe de Travail Santé a rencontré le Président du Comité Santé au Sénat Roumain

Le Groupe de Travail Santé de la CCIFER s’est réuni le 6 juin, pour une discussion avec M. Laszlo Attila, Président du Comité Santé du Sénat Roumain.

Nos membres du secteur de la santé ont eu l’occasion d’échanger avec M. Attila a plusieurs sujets d’intérêt pour l’industrie et qui préoccupent en même temps le Comité Santé du Sénat : les financements insuffisants octroyés par l’état au système de santé qui empêchent le traitement des maladies chroniques comme le cancer ou la sclérose, entre autres ; les campagnes de vaccination pour la population, le manque d’un registre électronique des patients qui soit commun pour tous les organismes publics du secteur etc.

Les priorités du Comité Santé du Sénat Roumain sont la prévention, l’implémentation de l’innovation pour accroitre l’efficacité dans le système médical et l’augmentation des financements. Le Comité Santé mène des discussions régulières avec des spécialistes dans différentes maladies chroniques, ainsi qu’avec le Gouvernement et le milieu d’affaires, pour répondre aux besoins du système médical. Quelques sous-comités ont été mis en place traitant des maladies neurologiques, cardiologiques, mentales et du diabète.

Parmi les projets du Comité Santé, M. Laszlo Attila a parlé de la loi de la prévention en ce qui concerne les régimes alimentaires des enfants qui a été approuvée il y a un mois par le Comité, ainsi que de la possibilité d’introduire des taxes sur les rajouts de sucre. Le phénomène des cigarettes électroniques et le manque de règlementations sur ce marché sont aussi dans l’attention des sénateurs.

Ce rendez-vous fait partie de la série de rencontres avec des experts et autorités invitées pour discuter avec le Groupe de Travail Santé sur les sujets prioritaires dans ce secteur et qui ont commencé en février, avec la rencontre de l’expert M. Marcelo Bortman, de la Banque Mondiale. 

Le Groupe de Travail Santé de la CCIFER a été créé fin 2016, afin de mettre en place des mécanismes de coopération, d’encourager les échanges de bonnes pratiques, idées, diagnostics, et opportunités, pour contribuer à l’amélioration du système de santé roumain, en s’appuyant sur un savoir-faire français reconnu et la présence en Roumanie d’un écosystème d’entreprises françaises du secteur.

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