Nicolas Richard, Directeur Général ENGIE România
On a une seule planète et la façon dont on va se comporter fera la différence
Engie est un groupe mondial, actif dans le domaine de l'énergie et des solutions à faible émission de carbone. Avec ses 97 000 employés et ses 22,5 millions de clients, partenaires et autres parties prenantes, l'entreprise s'est engagée à accélérer la transition vers une économie neutre en carbone, grâce à une faible consommation d'énergie et à des solutions respectueuses de l'environnement.
Engie est une entreprise qui inspire l’ambition, qui allie la performance économique avec un impact positif sur les personnes et sur la planète, en s'appuyant sur ses activités de base - le gaz naturel, les énergies renouvelables, les services - pour offrir des solutions compétitives à ses clients.
Qu’est-ce qui a changé depuis l’arrivée en Roumanie et à quoi ressemble aujourd’hui ce secteur clé à fort potentiel de développement pour la Roumanie ?
Oui, nous aurons un anniversaire sympathique. Nous sommes arrivés en 2005 et ce que je peux dire, c'est que l'entreprise s'est transformée. Évidemment, quand on est arrivé en Roumanie, on était très, très axé sur les 2 activités qu'on avait à l'époque, à savoir la distribution de gaz et la fourniture de gaz. Mais entre-temps, on a développé toutes les zones d'activité d'ENGIE pour justement être un acteur de la transition énergétique.
On est devenu producteur d'énergie verte, que ça soit avec des fermes éoliennes ou des fermes solaires. On est présent évidemment dans la fourniture d'énergie, donc pas simplement le gaz, mais aussi l'électricité. Entre-temps, on a doublé la base de clients. On est toujours présent dans la distribution gaz. On a quasiment doublé la taille du réseau tout en rénovant la plus grande partie du réseau. Et puis on est présent dans ce qu'on appelle les services énergétiques et c'est vrai pour les clients B2C, pour les clients résidentiels, mais aussi pour les clients industriels pour lesquels on essaie d'avoir des solutions qui sont en effet neutre pour l'impact, l'impact en termes d’émission de de CO 2. Et plus que ça, je pense que on peut dire aussi qu'on a été un partenaire crédible.
Dans des périodes qui ont été, qui ont été agitées, hein, on a eu des périodes normales on va dire, mais on a eu aussi à gérer des périodes très compliquées, que ça soit le COVID, la crise énergétique et je pense qu'on a on a. On a démontré qu'on était un acteur de confiance et inscrit dans le dans le long terme. Simplement pour donner quelques chiffres hein. Je pense que jusqu'à l'année dernière hein, on a dû investir depuis 2005 quelque chose comme 6,7 milliards de lait.
Et je pense qu'on a dû avoir une contribution depuis notre arrivée en Roumanie vers les budgets de l'État central ou local de plus de 14 milliards de de Ley. Il paraît des chiffres importants, mais c'est aussi pour marquer le fait que, en effet, on a un acteur qui contribue à un écosystème qui est en soit très large.
À quoi ressemblera le marché du travail dans ce secteur ? Quel est le profil idéal pour développer une carrière dans l’énergie du futur ?
Je peux dire que le marché du travail est en pleine transformation dans le domaine de l'énergie hein ? Y a évidemment un défi technique et technologique puisque les moyens de production se transforment évidemment avec des techniques qui sont plus vertes. Donc on a tout ce qui est autour de de la gestion de projet de développement de production verte, que ça soit du design au business développement, mais aussi à ensuite à la gestion de l'actif en tant que tel.
Il y a tout ce qui tourne autour de la digitalisation. En fait, tous nos métiers se transforment. Il est plus important, il est de plus en plus important de pouvoir prévoir la consommation ou la production d'un actif et c'est ça qui fait la différence pour être performant. Et donc évidemment, on a tout ce qui tourne autour des modèles qui vont être aidés aussi par l'intelligence artificielle. Il y a tout ce qui tourne autour aussi de l'action, le reporting autour des émissions, savoir mesurer véritablement ce qu'on consomme, comment on le consomme. Et puis je pense qu’il y a évidemment toujours un défi autour des générations. On doit-on doit être à même d'être un acteur qui prévoit à très long terme. Donc on a des actions.
Dans le domaine de l'apprentissage dual on est présent dans 4 villes - Bucarest et 3 villes en province - où on a des partenariats avec des écoles pour former des techniciens, les techniciens de demain. Alors ce sont aujourd'hui des installateurs plutôt vers le gaz, mais qui deviennent petit à petit des gens de plus en plus digitaux, de plus en plus électriciens. Et on essaie de faire grandir en effet la compétence de chacun.
Qu’enseignez-vous aux jeunes sur l’énergie ? Quelles communautés atteignez-vous et à quoi ressemblent les programmes que vous menez pour changer et développer la société ?
On a 3 axes de responsabilité sociale : l'éducation, la santé, puis tout ce qui tourne autour de l'efficacité énergétique et l'impact globalement autour de notre de notre milieu. Si on parle de de l'éducation, on essaie d'être présent dans plusieurs communautés pour essayer justement de sensibiliser les jeunes. On voit des élèves et on leur parle de l'énergie et on essaie de le faire de manière aussi ludique pour que ça soit un peu plus intéressant que simplement d'écrire ce que veut dire le monde de l'énergie pour essayer aussi de leur dire.
Dire qu'il y a qu'une seule planète et donc il faut faire attention, voilà à la façon dont on utilise les ressources et je pense que c'est ça être créateur d'énergie, c'est essayer de se dire que on a une seule planète et la façon dont on va se comporter fera la différence. Donc on a une seule planète et il faut continuer à être très responsable.
