Communication - Presse

Road infrastructure of tomorrow

La Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture Française en Roumanie (CCIFER) a organisé mardi, 4 octobre 2016, la conférence « Road infrastructure of tomorrow » afin de continuer la démarche initiée en juillet avec le Livre Blanc de la Construction et engendrer un dialogue profond et constructif sur les nouvelles tendances et technologies dans le domaine des infrastructures, mais aussi sur la responsabilité et le management d`infrastructures.

« Les infrastructures sont la clé du développement. Un pays qui n’a pas un bon system d’infrastructures ne pourra pas se développer et trouver une place privilégiée dans l’économie européenne. L’infrastructure de la Roumanie suscite des inquiétudes chez les nouveaux investisseurs, ce qui est dommage, car la Roumanie peut offrir beaucoup d’avantages. Par exemple, en 2016, la CCIFER a mené 50 missions de prospection du marché roumain pour les sociétés de France. Mais pour aller plus loin nous devons jouer mieux nos cartes sur la qualité, la soutenabilité et l’innovation dans les infrastructures.  Nous devons donner de la priorité à la prévention et ouvrir le chemin pour de nouveaux investissements dans ce domaine. La CCIFER souhaite apporter toute son expertise afin de relancer ce secteur vital pour l’économie de la Roumanie, c’est-à-dire l’infrastructure » a déclaré François Coste, Président de la CCIFER dans son discours d’ouverture.

Le modèle d’une infrastructure soutenable a été souligné par Mihai Mărășteanu, professeur à l’Université de Minnesota dans la première partie de la conférence. « Afin de consolider l’infrastructure, nous devrons adapter les solutions techniques dans le contexte local – les conditions de trafic et climatiques -  et tenir compte des spécifications basées sur les performances, nécessaires pour une infrastructure durable. » a déclaré M. Mărășteanu.

Dans la deuxième partie, la conférence a réussi à engendrer un dialogue profond et constructif sur les nouvelles tendances et technologies dans le domaine des infrastructures avec des experts des sociétés membres CCIFER pour lesquelles l’innovation et la recherche appliquée dans le domaine de l’infrastructure sont des priorités absolues. 

Stefan Zghibarcea, de Holcim Roumanie, a parlé du recyclage à froid des structures routières, ce qui représente à long terme, un moyen de maintenances des routes, très attractif du point de vue technique et économique. La présentation Total soutenue par Angélique Brunon a mis en évidence le fait que le bitume est loin d’être considéré une perte pour l’industrie pétrolière, tel qu’il l’était il y a 30 ans et peut être très bien employé dans l’infrastructure.

Toujours dans le cadre de la conférence, Rodica Mărgărit de BASF a donné des exemples de bonnes pratiques en Roumanie, en argumentant que les infrastructures soutenables signifient l’innovation et vision à long terme.

Le représentant Colas, Guillaume Bastien a raconté l’expérience du Groupe au niveau international et a mis en évidence des solutions innovantes employées dans d’autres pays du monde et qui pourraient avoir du succès en Roumanie. A la fin de l’année 2015, la Roumanie comptait 734 km d’autoroute par rapport à la Pologne avec 1389, la Hongrie avec 1361, la Croatie 1270 ou la République Tchèque avec 738. Deux experts slovènes, Slovenko Henigman et Metod di Batista ont montré comment un pays comme la Slovénie avec une surface de 12 fois moins que la Roumanie a réussi à construire entre 1995 et 2012, 500 km d’autoroute.

Egis Roumanie a partagé les difficultés qu’une société d’ingénierie dans l’infrastructure rencontre, celle-ci étant toujours au milieu entre les exigences du bénéficiaire et les contraintes techniques et économiques du constructeur.

La Banque Européenne d’Investissements et l’Association Proinfrastructura ont parlé du financement des projets d’infrastructure et de la perception de la société civile sur les projets d’infrastructure.

Le but de la conférence a été de montrer qu’en Roumanie il y a toutes les conditions nécessaires, la formation technique et professionnelle des gens, et aussi des lignes de financements qui pourront dans le futur faire le passage des projets de type « design and built », déjà utilisés dans le passée à des projets du type ‘partenariat public privé ». Ainsi la Roumanie pourrait améliorer la qualité des travaux et réduire le cout global  pendant toute la durée de réalisation d’un projet.

 

La CCIFER exprime une position commune des sociétés membres et des investisseurs français en Roumanie dans le dialogue avec les autorités publiques. La CCIFER réunit 470 sociétés membres, à capital français et roumain, de grands groupes et PMEs. Au total, les membres CCIFER représentent 15% du PIB de la Roumanie et plus de 125 000 emplois.

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